Rejoindre la meute


Ural France une association crée le 5 avril 2014

100 % bénévole, 100 % conviviale, 100 % efficace

Elle a pour objet (inscrit dans les statuts) de :

  • représenter la marque URAL conformément aux données de l’usine mère et promouvoir les initiatives destinées à faire connaître la marque notamment par le biais du réseau national des concessionnaires et préparateurs officiels ainsi que de l’importateur européen Ural Motorcycles GmbH (Autriche),
  • regrouper les possesseurs et/ou passionnés de side-cars et motos de la marque URAL au travers d’échanges techniques et culturels, de rencontres, rassemblements, expositions, voyages…
  • favoriser les échanges techniques et culturels en France et à l’étranger.

Tout naturellement nous adhérons. Et comme nous ne sommes pas que des numéros d’adhérents discutant sur un forum entre pseudonymes, nous participons à l’AG annuelle de Cosne d’Allier les 25 et 26 mars.

Et puis, qu’il est bon de pouvoir mettre un visage sur un pseudo et de recueillir de vive voix toutes les expériences de voyage.

Ce sera également l’occasion de prendre en main le side-car sur 1000 km (aller/retour) pour rejoindre la meute et faire un saut chez le Maestro.

Notre dernière expérience en deux roues motorisées remonte à 2007 avec une vénérable Royal Enfield 500 Bullet au Ladakh. C’est dire si ces premiers 1000 km en side-car  ont été parcourus avec la plus haute attention et prudence.

Mais ce n’est pas une moto c’est un side-car. Et comme nous n’avons plus d’apriori nous nous laissons guider par cet engin qui par ailleurs nous rassure rapidement dans son comportement très sain.

On tourne autant avec les bras qu’avec le bassin, accélération en douceur (trop souvent en sous régime), freinage arrière faiblard (réglage à revoir), boite de vitesse qui demande pas mal de maîtrise notamment pour rétrograder.

C’est souple et coupleux, juste le plaisir d’avancer à son rythme. La passagère s’en donne à cœur joie et se prend même à singer.

Mais prudence l’engin dissymétrique, tire à droite à l’accélération et à gauche au freinage ou en rétrogradant.

Imaginez, en montée, pour conserver, l’allure, il faut maintenir une certaine accélération et contre carrer la dérive à droite au guidon.

Pire dans un virage à droite, si l’approche est trop rapide et que l’on est emporté par la force centrifuge, le reflexe serait de freiner. Surtout pas car dans ce cas, la dérive à gauche amplifierait le phénomène pour aboutir à un tout droit.

Cette singulière conduite demande donc beaucoup plus d’anticipation que dans celle de n’importe quel autre véhicule. Et ce n’est pas un mal, ne serait-ce que pour épargner la mécanique.

Pour l’un comme l’autre les routes du voyage nous hantent, et avec cette machine ça va vraiment le faire.

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