Scooter des mers


Enfin une journée, sans effort, en bord de mer, sous un soleil radieux.

Pas d’escaliers interminables à escalader !

Place au scooter pour longer la corniche entre Lisbonne et Cabo Da Roca.

Circulant à droite, le mieux reste de filer directement jusqu’à destination pour lambiner au retour les pieds dans l’eau.

Cabo Da Roca n’est autre que le cap Européen le plus occidental, longitude 9° 30’ Ouest.

Un continent se termine et un océan commence, ou vis et versa, à vous de voir.

Cette immensité, il va nous falloir la traverser. Nous songeons à tout ce que l’humanité s’est ingéniée à inventer pour vaincre ces espaces infranchissables et tout ce que les technocrates ont mis en œuvre pour en restreindre l’accès.

Pour l’heure, continuons à sillonner les reliefs du littoral de la Serra de Sintra qui, à défaut de nous rapprocher des Amériques, nous fait prendre de la hauteur pour en révéler de superbes panoramas.

La chaîne montagneuse se brise sous les assauts de l’océan, laissant apparaître  une fracture à ciel ouvert, en d’abruptes falaises.

Falaises qui  disparaissent épisodiquement pour laisser place à de langoureuses plages comme à la Praia de Guincho.

Et renaissent pour former le promontoire de Cascais.

Dans les méandres de ces anfractuosités gronde la Boca Do Inferno.

Les vagues y ont percé un gouffre d’effondrement pour en laisser échapper les râles de leurs incessants efforts.

A partir de Cascais, la falaise s’estompe définitivement et émergent alors les stations balnéaires.

Au fil du temps, ce petit port de pêche, accueille les fortifications défendant l’embouchure du Tage, devient lieu de villégiature de la cour, de la bourgeoisie locale et enfin des expatriés de tout horizon.

Pour comprendre cette mutation pas besoin d’études sociologiques, en ce 6 décembre (bonne fête Nicolas), le thermomètre affiche bien 41° au soleil.

Perdu dans un urbanise “galopant” jusqu’à la capitale quelques bâtiments rappellent ce passé,

et quelques plages fortifiées n’ont pas pu se protéger des envahisseurs, aujourd’hui convoités par des mesures fiscales  avantageuses avec le fameux statut « RNH » (résident non habituel).

Un statut qui, en  alimentant la flambée immobilière, ne laisse plus guère de place à la grande majorité des locaux. La grogne monte, parole de la rue.

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1 Commentaire


  • herbage noelle // // Répondre

    coucou!!!! je suis en vendee depuis 1 semaine le temps pas terrible pluie et vent j’ai eu quelques nouvelles par jocelyne je crois que votre vehicule va repartir alors je vous souhaite de continuer votre voyage dans de meilleur condition bisous et bonne route que tout se passe bien

    otre

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