Optimisation

28 mars 2017 // Alain // Préparation

La seule optimisation que nous retiendrons est l’optimisation du trio admission / carburateur / échappement.
Bien sûr, puissance et couple auraient pu être améliorés en augmentant la cylindrée, le freinage à tambour rendu plus performant en le remplaçant par des disques, la direction assouplie avec un amortisseur de direction, la suspension performée avec de meilleurs amortisseurs, seulement voilà, notre ministère du budget a fixé une enveloppe et ne peut s’offrir le luxe d’un déficit.

Comme nous souhaitons circuler sous toutes latitudes et surtout toutes altitudes l’optimisation de la carburation prime. D’autre part, nous comptons sur un retour d’investissement à terme en abaissant la consommation moyenne.

Pour l’admission c’est simple, remplacement du filtre à air papier jetable par un K&N permanent (car nettoyable) pour donner un peu plus de souffle et s’affranchir de rechange à transporter.

Pour la carburation et l’échappement ça se complique.

Nous avons en préambule installé les équerres carburateurs Keihin, obtenues via le club Ural France qui en a relancé la fabrication d’une série. Ces équerres évitent la rupture des caoutchoucs des pipes d’admission KOK dues aux vibrations du flatwin amplifiées par le poids conséquent de ces carburateurs. Nous y avons rajouté une petite note personnelles (pardi) en ressoudant la protection sur l’équerre de droite.

Pour le reste c’est affaire de spécialiste, et le spécialiste incontestable en la matière c’est ∞ Daniel ∞.

suppression des valves,
mise à l’air libre du reniflard,
perçage des boisseaux (Ø 1,5 mm),
mise en place des gicleurs pour circulation standard (de 0 à 3000m), GP=125 et GR=40,
fourniture des gicleurs pour circulation en altitude (3000m à 6000 m), GP=118 et GR=38,
rondelle d’aiguille (épaisseur 3 mm),
suppression des catalyseurs et accord de l’échappement (en l’occurrence raccourcissement),
réglage de l’ensemble aux petits oignons,
informations pléthoriques et formation,
et surtout gueuleton royal et convivial à la « cantine » de la concession.

Pour sûr, notre label EURO 3, risque d’être mis à mal.

Mais que le ministère de la transition écologique et de l’environnement nous pardonne, car malgré tout, notre empreinte carbone restera bien inférieure à celle de son leader emblématique actuel et ce, même en tenant compte des subtilités artificielles (pour ne pas dire hypocrites) de la compensation carbone.

Ne possède t-il pas lui même à ce jour (selon ses déclarations) six voitures, un scooter, une moto et un bateau à moteur ?