De Bariloche à San Matin Los Andes sillonne la route des sept lacs et plus haut au nord ouest on atteint la passe de Mamuil Malal.
Mais avant de quitter la Suisse argentine, nous assistons à un Ironman, la compétition d’endurance la plus folle imaginée par le couple Collins en 1978 à Hawaï. Un triathlon XXL couvrant 226 km, et réunissant en une seule course les trois épreuves majeures de l’île, à savoir :
- la Waikiki Roughwater (3,85 km de natation),
- la Around-Oahu (185 km à vélo),
- le marathon d’Honolulu (42,195 km de course à pied).
41 ans plus tard, devenu un standard via une ligue internationale, des épreuves se déroulent aux quatre coins du globe et font l’objet d’un championnat du monde.
En l’occurrence, aujourd’hui, il s’agit d’un semi Ironman soit « à peine » 113 km au total.
Trop éloigné et inaccessible nous n’avons pas la chance d’assister au bain des plus de mille athlètes dans les eaux du lac Huapi, ni au relais vélo, en revanche, nous saurons les encourager pour le final de l’épreuve à partir du relais pédestre et jusqu’à l’arrivée.
Même si la dizaine de pros réussit à boucler l’affaire sous la barre des 4h30, l’objectif de l’immense majorité des participants reste clairement de se voir passer autour du coup la médaille de “Finisher”.
Les bougres, ça nous laisse rêveurs avec nos 100 km/jour de cyclotouristes en sept heures. D’un autre côté, ils ne remettent pas le pied à l’étrier le lendemain et ce sur plusieurs semaines.
Quoique, en 2015, un français, Ludovic Chorgnon, réussit le pari fou d’enchaîner 41 Ironman en 41 jours et en 2011 un belge Stefaan Engels réalise 365 marathons à suivre en 365 jours.
Où sont les limites du corps humain ?
Quelques kilomètres nous attendent aussi, tout comme Benjamine et Daniel, rencontrés la veille, alors un coup de démarreur et en piste.
Pour eux, ce sera une équipée sauvage de dix jours en Royal Endfield dans les Andes patagoniennes, vers le sud,
et pour nous direction la route des sept lacs, certes moins « bad boy », vers le nord.
Dès notre arrivée à La Villa Angostura, nous apposons fièrement notre sticker “Ruta 40”.
Après un bivouac « assado » digne d’un western ,
nous repartons à la fraîcheur matinale pour la deuxième manche vers San Martin de Los Andes.
La soirée sera quant à elle, largement occupée au tri des trop nombreuses (n’est ce pas Marcelle) photos et au dérushage, confortablement installé sur notre inimitable table de camping roue de secours.
Deux jours où, à la beauté des paysages, sans être aussi transcendante que certains guides le laissent entendre, s’allie le charme des rencontres « d’overlanders », Sophie, Marion, Stéphane et leur Musculoso bigarré qui les trimbale en Amérique latine tout azimut. Bizarrement ils offrent généreusement le reliquat de leur délicieux rizotto au courgette fait maison, à tous les sidecaristes qu’ils rencontrent, gracias et buen camino.
Et aussi deux jours durant lesquels Ural se voit propulsé au rang de star incontestable, attirant d’avantage d’attention que les belvédères, pour des photos et selfies en tout genre !
En ce troisième jour, nous prenons de l’altitude pour rejoindre la passe de Mamuil Malal. Changement de paysage, changement d’état de la chaussée, changement de végétation, et surtout aperçu de notre premier volcan au sommet enneigé, le Lanin (3 747 m), avant de basculer au Chili.
Sans qu’il n’y paraisse son cratère fait un kilomètre de diamètre. Gageons que ses presque deux millénaires de sommeil perdurent.
Génial votre blog ! La vidéo inclus en plus! Chapeau ! Buen camino a vosotros tambien y hasta luego en la ruta 😉
Eh ben quel voyage, et maintenant Valparaiso!! Doit faire meilleur que plus au sud ?? Enfin en bas des montagnes!.
Marcelle Le sticker route 40 est posé légèrement de travers au moins deux ou trois degrés à gauche, sans doute un reste d’un alcool local…. d avoir fêté cette étape mythique peut être?.
Et Ciné inside alors , peu d’écho dans la presse 🤔😉.
Bon continuez à nous faire rêver
Big bises
Nous avons qq difficultés pour les mises à jour du site (WIFI absent).
Nous n’avons fait qu’un tout petit bout de la ruta 40, il nous reste bien 2000 km de plus à la sillonner.
Peut être que d’ici là un petit choc sur le garde-boue remettra le sticker d’aplomb.
Nous ne dévoilerons rien de plus, et essairons de poster au mieux.
Bises