Ah, c’est votre devise, mais dites nous en plus.
Et bien, tout d’abord qu’est ce qu’un colporteur ?
Le mot « colporteur » vient du latin « comportare » en français « transporter », et du verbe « coltiner » qui signifie, porter un lourd fardeau sur le dos en s’aidant d’un « coltin ».
Le coltin est une coiffe (dérivée des armures) en cuir protégeant la tête et retombant sur la nuque et les épaules.
A l’époque d’une ruralité quasi généralisée et d’une mobilité réduite à l’échelle du canton, le colporteur bravait les distances pour apporter aux populations isolées biens et services introuvables localement.
Sans cesse, il s’ingéniait à améliorer ses techniques de déplacement, à l’instar de ce colporteur chinois et de son pousse-pousse mono-roue à voile.
Avec notre improbable side-car, nous ne sommes que le prolongement de ces pionniers car confrontés aux mêmes problématiques et bien entendu, nous tâcherons d’en être les dignes héritiers.
OK pour colporteur, mais pourquoi « d’évasion » ?
Nous attribuons à ce terme deux sous-jacents.
L’un propre, concerne « notre évasion », celle d’un voyage qui nous extirpe d’une routine confortable et nous propulse vers « des avenirs » et non plus « un avenir ».
L’autre plus altruiste.
Ne possédant malheureusement aucun talent artistique, il nous restait néanmoins cette chance d’avoir la capacité de créer un projet de cinéma ambulant.
Ce projet nous le dédions à la diffusion de divertissements cinématographiques au profit d’une certaine frange de la population. Celle qui n’ a que peu ou pas de moment de détente faute de moyens.
Nous souhaitons qu’il naisse de cette rencontre « une évasion commune », le temps d’une projection, sans autre intérêt, ni promesses utopiques ou fallacieuses, que colporter gracieusement et collecter un maximum de sourires et rires.
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