Carro de remolque


La nuit n’a guère été paisible et à force de cogitation, nous décidons de faire intervenir l’assistance.

Nous activons dès les aurores « le réseau social » le plus efficace et accessible, inventé par Bell en 1876, le « téléphone ».

Première tentative de contact du concessionnaire ibérique le plus proche « Ural Classic C.B ; C/San Ramón Nonato 4 ; 28039 Madrid », le numéro n’est plus attribué !!!!

Nous prospectons alors du côté lusitanien « Zemarks ; Rua das Indústrias, n.º 6 – Massamá ; 2745-838 Queluz » dans la banlieue de Lisbonne notre destination.

La capitale dispose du premier port maritime de fret du pays et bien entendu d’un aéroport international, tout ce qu’il nous faut pour notre transfert vers l’Uruguay.

Première étape positive, le concessionnaire portugais accepte de prendre en charge notre petit URAL.

En parallèle, nous retournons voir Christopher, notre mécano local, qui confirme ses craintes et hésite à intervenir compte tenu de la particularité de l’engin et vraisemblablement des difficultés d’approvisionnements.

Il ne nous reste plus qu’à convaincre l’assistance.

L’Inter Mutuelle Assistance entre en action, et dès le début d’après midi, organise un remorquage jusqu’au concessionnaire portugais, nous voyagerons avec la dépanneuse, départ demain 9 h.

Si ça ce n’est pas de l’efficacité, remorquage trilingue bouclé en 6 h chrono.

Il ne nous reste plus qu’à prolonger d’une nuit notre hôtel. Désolé c’est complet pour ce soir, qu’à cela ne tienne, nous en trouvons un autre.

9 heures, la dépanneuse arrive au garage, on charge, on passe à l’hôtel pour récupérer la Miss et les bagages, on arrime les bagages sur le side-car, on grimpe dans la cabine et à 9h30 : « Francisco bamos Lisboa ».

Certes la dépanneuse semble surdimensionnée pour nos 450 kg et 4,25 m² d’emprise au sol, d’un autre côté nous aurons plus de place en cabine.

Allez, c’est parti pour grosso modo 400 kms.

On ne vous cache rien, c’est relativement ennuyeux de voyager en dépanneuse à 90 km/h sur l’autoroute.

Alors on s’occupe.

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Mais à cette vitesse folle pour une URAL,

la consommation s’en ressent.

Au revoir l’Espagne et à notre première halte express au Portugal nous pensons aussi à faire le plein en « Pastel De Nata »,

et nous repartons illico.

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Si non, que nous réserve la route :

  • des forêts de chênes liège déshabillés et donc des cochons noirs,

  • des haciendas et donc des taureaux,

  • des pylônes électriques et donc des squats à cigognes,

  • des forêts d’eucalyptus et donc de la pâte à papier pour les aquarelles de Marcelle.

Bref, se profilent déjà les faubourgs nord de Lisbonne et le titanesque pont Vasco de Gama.

Dès notre arrivée à destination à Massama chez Zemarks (vers 16 h heure espagnole soit 15 h heure locale), Jorge ,le concessionnaire, prend en charge le side-car et notre transfert vers un hôtel à proximité.

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Francisco retourne dans la foulée sur Placensia avec sa dépanneuse, « adiós y bienvenido de nuevo »

A peine installés dans la chambre d’hôtel, le WIFI rougit, à la recherche d’un appartement à louer sur les plates-forme de réservation. Plusieurs demandes de contact sont prises, nous attendons les retours.

Sans réponse positive le lendemain matin, nous quittons l’hôtel, pour prendre le train de banlieue à Sintra et retournons voir notre concessionnaire de Massama.

Jorge nous confirme la planification de l’intervention au 28/11 et diagnostique vraisemblablement un problème de bas moteur (coussinet de bielle ou axe piston) qui nécessite une dépose moteur (oups !).

Selon les deux diagnostiques successifs, ça se passe soit au niveau de l’arbre à came soit de l’embiellage.

Nous nous délestons d’un maximum de bagages (casques, sacoches, blousons moto, etc…) pour circuler plus facilement, reprenons le train pour Lisbonne et débarquons au terminus central de Rossio encore trop lourdement chargé et sans aucun point de chute confirmé.

Direction l’office du tourisme, qui a défaut de pouvoir effectuer une réservation nous adresse à une agence immobilière. Et là miracle, en une demi-heure notre location de meublé est négociée.

Comme quoi le contact humain reste bien plus efficient que la multitude de sites de réservation.

Remise des clefs immédiatement, plan imprimé pour rejoindre le logement dans le quartier encore populaire de Martim Moniz, quelques poses soulageantes sur le trajet, dernière ascension d’une ruelle escalier, deux tours de clef, la porte de notre refuge s’ouvre, il est 17 h 45.

Dures dernières quarante huit heures.

Nous aussi avons mis le gilet jaune

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3 Commentaires


  • herbage noelle // // Répondre

    je viens de visualiser toutes les photos; de votre périple Espagne ; Portugal bien;;;; enfin un logement à l’arrivée oups!!!!! repos bien mérité mais à quand le prochain départ; vous devez compter les jours, Alain m’a fait trop rire pas trop de fatigue sur la remorque pas mal pour le reste du voyage après tout, allez je vous quitte bon séjour à Lisbonne;

    • Marcelle // // Répondre

      Il faut bien savoir accepter quelques déboires, nous sommes bloqués sur Lisbonne pour encore trois bonnes semaines.
      D’un autre coté, c’est porto à gogo.
      Bisous

  • Jocelyne // // Répondre

    Moi aussi je suis comme NOËLLE j’attends la suite

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