Qui veut voyager loin ménage sa monture.
Alors avant tous travaux de préparation commençons par le commencement.
Et ça tombe bien URAL (c’est comme ça qu’on l’appelle, c’est un peu con, je sais) arrive à sa toute première révision.
Les périodicités préconisées par le constructeur sont à 500 km, puis +1500 km et tous les 5000 km.
C’est simple à chaque révision vidange des trois postes, remplacement du filtre à huile, réglage des culbuteurs ( ∞ excellent tuto sur le site Ural France ∞ ) et graissage.
Mais encore faut-il savoir faire.
Et là encore, même si internet reste ton ami, rien ne remplacera les précieux conseils des professionnels de la marque et les astuces des « Uralistes ».
Déjà dans la pratique, les concessionnaires recommandent une vidange tous les 3000 km surtout à pleine charge ou en configuration difficile.
En outre, toutes les huiles ne se valent pas :
- 20W50 semi synthése API SL pour le moteur,
- 85W140 API GL-5 au bisulfure de molybdène (MoS2) pour la boite et le pont.
Vous me direz une huile au MoS2 ça ne court pas les rues, pas grave il existe du concentré de bisulfure de molybdène prêt à l’emploi en additif, conditionné en 150 ml, de quoi faire 3 vidanges complètes boite/pont.
Donc dès le début, nous partons sur les bonnes bases, sachant que ce magnifique flatwin de 750 cm³ refroidissement à air de seulement 42 cv et la transmission à cardan supportent les contraintes d’une forte charge.
Deuxième point essentiel pour cette honorable mécanique, le rodage, respectez les 60 à 70 km/h durant les premiers 2000 km puis après on peut se lâcher allègrement jusqu’à 80 km/h au cours des 3000 km suivants.
Et après me direz-vous, et bien comment dire, 90 km/h seraient une vitesse de pointe en quatrième (de toute façon y en a pas d’autres).
Ben oui, une URAL c’est pas fait pour le Paris/Dakar, c’est fait pour aller loin tranquillement.
C’est pas fait non plus pour faire ronfler le moteur au feu rouge pour épater la galerie.
Et enfin la vigilance, c’est à dire l’observer, l’écouter avec attention, la comprendre en somme et savoir accepter de devoir resserrer un écrou par ici, remplacer le boulon perdu par là, re-régler régulièrement, re-graisser tout le temps, etc ….
Avec mes doigts plein de graisse, le clavier est tout dégueulasse
Mais entière confiance en cette limpide mécanique
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