Dernière étape chilienne avant de découvrir la Bolivie.
La halte matinale à Chiuchiu nous confirme l’aura mondial du premier mai. Mais ici point de revendications, de forces de l’ordre et de black bloc, la fête du travail se célèbre en costume traditionnel et en musique.
Et point de muguet d’altitude (une variété à inventer)
Nous poursuivons, navigant entre 3 500 et 4 000 m ; une petite chapelle nous ouvre les portes de panoramas immaculés amalgame de salars (Caracote et Ascotan) et de glaciers.
Et la frontière pointe son nez à Ollague, dernière ligne ferroviaire transandine reliant sporadiquement les capitales bolivienne et chilienne.
Bien avant de découvrir la gare de triage, nous pensions, que compte tenu de son état, la voie que nous longions était désaffectée depuis bien longtemps.
L’activité perdurant, ne boudons pas l’aubaine de trouver sur place le gîte et le couvert.
Ce matin nous passons en Bolivie à Avaroa pour rejoindre Uyuni via San Christobal soit environ 225 km de bonne piste. Hauts les cœurs, nous aurons le loisir de recenser les lamas et les nandous de l’altiplano !
Un ciel azur, quelques nuages clairsemés et là « c’est un panache de fumée ».
Arrêt express, on sort les jumelles,
on zoome,
on zoome encore,
Plus de doute, on distingue très bien la fumerolle s’échappant du cratère auréolé de souffre.
La cordillère de Andes, née du choc d’une plaque océanique et d’une plaque continentale, présente une constellation de volcans, à contrario de l’Himalaya, résultat du choc de deux plaques continentales, qui ne connaît aucun volcan.
Haut lieu touristique, Uyuni (3 600 m) n’est pas vraiment le lieu à privilégier pour une immersion puisque la ville compte quasiment autant d’habitants que de visiteurs.
Première attraction le cimetière de locomotives à vapeur, pour éviter la cohue du matin, nous y ferons un saut en fin d’après midi.
Et bien entendu, nous tentons l’expérience de rouler sur le plus grand salar du monde (12 000 km2). Souhaitant épargner Ural, nous faisons appel à un tour opérateur et embarquons dans un 4×4 accompagnés de quatre chiliens (Ignacia, Sebastian, Marcia et Denis).
Premier acte, Playa Blanca, mémorial du passage du Dakar en 2016 et hôtel de sel où nous déjeunons dans un édifice en sel, sur des bancs et tables en sel.
Deuxième acte, les photos déjouant la profondeur de champ.
Verdict, nulle une vraie photo de papy/mamie, allez un petit effort.
Ah là c’est déjà mieux,
Ben voilà c’est pas très compliqué de faire aussi bien que tout le monde !
Troisième acte, « l’Isla Incahuasi », un iceberg de cactus émergeant au centre du salar.
Même, à une vitesse proche des 100 km/h, l’horizon indéfectiblement linéaire ne nous donne pas l’impression d’avancer.
Dernier acte, nous chaussons les bottes pour le coucher de soleil.
Nous assistons alors à un coucher de soleil féerique se reflétant dans un miroir d’eau, spectacle d’une palette inimaginable de bleus et de rouges envahissant le salar.
Et pour clore la journée, soirée Pizza familiale copieusement arrosée de « pisco sur » avec nos compères d’un jour.
Maintenant il n’y a plus qu’à cuver.
Encore une nouvelle séquence superbe,avec des prises de vues géniales ,parfois renversantes…. sur des fonds musicaux ” Choisis” et quels paysages ..
Vraiment super,
Toutes ces découvertes vous font sans doutes oublier la fatigue de ces longues pistes dessinées jusqu’à l’horizon !!
Continuez,on essaie de vous suivre.
Bises à tous les deux
Contents de vous savoir à nos côtés.
L’accumulation de la fatigue et les conditions de vie assez précaires et rudes valent largement la peine d’être vécus pour cette belle découverte de l’Amérique du Sud.
Bisses