Cataratas


Comme Ural n’arrivera que dans une petite quinzaine, nous nous offrons, pour une semaine, les Cataratas en voyage organisé.

De Montevideo à Foz do Iguazu, il y a 1 385 kilomètres par la route et 20 heures de bus.

Alors autant choisir un bus confortable, de préférence un « semi cama » pour espérer un semi sommeil,

de « chouettes » chauffeurs noctambules,

un guide/accompagnateur dynamique et « tranquille »,

et tomber sur une fine équipe.

Parmi eux des uruguayens bien sûr, mais aussi des italiens, des espagnols, des brésiliens et des français tous ayant des antécédents ou des attaches familiales en Uruguay. On ne, vient ou revient, pas en Uruguay par hasard !

Midi, c’est parti, à 19h30 nous enjambons le rio Uruguay par le barrage de Salto pour pénétrer en Argentine, à minuit on passe au Brésil et arrivons à destination à Foz do Iguazu à 9h. Ouf !

Petite fatigue et petite mine quand même.

Le parc d’Iguazu se situe à cheval sur l’Argentine et le Brésil.

Sur un front de 3 kilomètres, une fracture coupe le lit du rio Uguazu qui se déverse en plus de 250 cascades dans le rio Parana (le troisième plus grand réseau hydrographique au monde après l’Amazone et le Mississippi).

Le rio Parana fait office de frontière naturelle entre le Brésil (rive gauche) et le Paraguay puis, après le point de confluence, entre l’Argentine (rive gauche) et le Paraguay.

Le rio Iguazu , quant à lui, délimite la frontière entre le Brésil (rive droite) et l’Argentine.

Ainsi, à la encontre des deux cours d’eau les trois pays se rejoignent.

Les  brésiliens assurent que si la majeure partie des chutes appartient à l’Argentine, la vue appartient au Brésil, à vous de jugez.

Nous entamons la matinée par la partie brésilienne,

pour la clore avec le Macuco, un raid en pneumatique jusqu’aux pieds des chutes,

Et plus …..

Puis en fin d’après midi, la visite du « parc de aves », une immense volière rassemblant un panel de la faune ornithologique de cette région tropicale. Des espèces exotiques et bigarrées à souhait, qu’il nous serait quasi impossible d’apercevoir à l’état sauvage.

Le lendemain, et pour la journée, place au côté argentin,

avec en point d’orgue la « Garganta del Diablo ».

Mascotte du parc, le coati, ce petit, mammifère omnivore endémique d’Amériques du sud et centrale, ne prête même plus attention aux chutes et s’intéresse plus au défilé quotidien de milliers de bipèdes.

Séance précédente Séance suivante

2 Commentaires


  • Amorin // // Répondre

    Des belles images et des très beaux souvenirs!!!

    • Alain admin // // Répondre

      Giselda & Daniel
      Que nous avons eu grand plaisir à découvrir et partager en votre compagnie

Laisser un Commentaire