Nous optons résolument pour la révolution touristique, car tout voyageur que nous croyons être, nous en restons pas moins touriste. Mais avec une bonne thérapie basée sur l’immersion littéraire nous pensons pouvoir en atténuer les symptômes.
On avait le choix entre “Le Routard” ou “Lonely Planet”. Ben, on a choisi plutôt ce guide (en plus c’est un cadeau, merci Isabelle et Michel).
Non, pas Ernesto en tant que guide spirituel (quoique), juste le récit de son voyage à motocyclette.
Que nous livre-t-il dans son carnet de voyage ?
“Ma main raconte ce que mes yeux lui disent”
Qu’ébruitent le Routard ou Lonely Planet ?
“bons plans pour un resto, une guest house ou boire un verre, pas cher”
Entre, l’estomac ou le confort, et la poésie de l’intime, Guevara l’emporte.
Et puis c’est un motard ; non, là c’est “abusé”, nous sommes encore trop novices pour prétendre au label.
En revanche, l’apprentissage du voyage nous a révèlé que les lieux sans “commodités touristiques” réservent les meilleurs rencontres, accueils et surprises.
Tenez, par exemple la traversée du Sahara Occidental et du nord de la Mauritanie, il n’y a rein à voir, rien à faire, rien à manger, ni rien à boire (normal c’est un désert).
Et pourtant que de savoureux souvenirs.
L’écho de ces vécus ne se perpétue que dans les murmures des récits de ceux qui se sont hasardés à la découverte.
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