Sintra


Allons à la découverte de cette place classée au patrimoine mondial de l’UNESCO
Direction Rossio, chemin faisant, un détail nous interpelle.

S’il est de notoriété publique qu’une bonne partie du patrimoine architectural portugais, figé depuis la révolution des œillets, s’avère aujourd’hui dans un piteux état, la municipalité met un point d’honneur à entretenir, artisanalement et au pinceau, la signalisation tricolore et les garde-fous, eh ben t’as pas fini mon gars.

Arrivée sur le parvis de la gare centrale, il faut alors prendre l’escalator pour atteindre les quais, 15 mètres plus haut.

Et même à ce niveau, les rames doivent encore emprunter un tunnel de 2,5 km pour entrer ou sortir du terminus. C’est dire si cette gare est enclavée dans les reliefs de la ville et que sa construction, à la fin du XIX siècle, relevait d’un défit technique.
Sur la ligne, une halte à Massama nous permet de faire la connaissance de José, le directeur de la concession et membre fondateur en 2006 du club lusitanien  ” Amigos da Ural “.

Il nous assure qu’en coordination avec Hari, l’importateur européen autrichien, tout sera mis en œuvre pour minimiser les coût et délai de réparation.

Ural désossé
José
Jorge

Pour le coup Ural est franchement désossé.

En parallèle, alerté via le forum Ural France, Daniel analyse le dysfonctionnement et rend ses conclusions sur le forum  “Estmotorcycles”.

Incompatibilité du filtre à huile K&P sur les carters de distribution à cartouche en façade. Pour ce type de carter utilisation impérative du filtre stock intégrant un anti-retour.

Un réseau de passionnés, qui à l’instar d’un irréductible village face aux mégalopoles, BMW et consorts, privilégie et développe une relation d’entraide et de bienveillance.

Bien, il nous reste à présent l’après midi pour découvrir Sintra.

Un lieu hautement touristique, avec :

  • ses nombreuses sollicitations pour le grand tour express de deux heures, en tuktuk, vélo électrique, minibus, calèche, 4×4, twizi et j’en passe,
  • ses misérables sandwichs au prix d’un plat du jour en terrasse.

Mais pourquoi faut-il systématiquement en arriver à de telles dérives ?

Désolé, nous avons opté pour une randonnée pédestre, via la Villa Sasseti, pour la montée jusqu’au château des Maures et une redescente par le chemin de Santa Mana.

Une ascension peu fréquentée, et pour cause, c’est raide, très raide même.

Au début, tout va bien sur une étroite allée pavée suffisamment sinueuse pour en limiter la pente , avec des pauses royales.

Jusqu’ à la villa Sasseti, à mi parcours.

En haut, les murailles du château des Maures

En contrebas, la Quinta de Regaliera

Continuons sur le sentier forestier, et là ça se corse sévèrement.

Après plus de 300 mètres de dénivelé, là tout en haut, la récompense bien méritée.

et sa vue panoramique du haut du plus haut des donjons.

Une descente tout aussi bucolique mais plus décontractée, la traversée de la ville historique avec des œillères et le regard haut pour occulter les boutiques de souvenirs made in china qu’ironie du sort les touristes du pays du soleil levant  s’arrachent,

et arrivée à la gare pour le retour sur Lisbonne à la tombée de nuit, il n’y a plus grand monde sur le quai.

Nous reviendrons certainement pour visiter, le palais National à peine survolé du chemin de ronde,

et le Palais Pena entraperçu sous les traits d’une aquarelle de Marcelle, mais là il faudra remonter.

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