Qu’elle est la capitale de la Bolivie ?

14 mai 2019 // Alain // Bolivie, Voyage

La Paz siège de l’exécutif, Sucre bastion de l’indépendance ou Santa Cruz la plus peuplée

Et ce ne sont pas les seules interrogations que nous nous posons à propos de la Bolivie Prenons par exemple :

le prix de l’essence subventionnée pour les locaux qui triple si l’on est étranger.
- certains pompistes appliquent sans hésitation la procédure officielle, passeport, carte grise, facture et tarif majoré,
- d’autres, nous suggèrent d’aller nous garer plus loin et de revenir avec un jerrican pour bénéficier du tarif local,
- enfin les moins procédurier posent la question “ êtes vous bolivien ?” ; nous de leur répondre “no” ; et à leur tour de rétorquer “si ” puis nous servent comme n’importe lequel de leur compatriote.
le « Puente Mendes », un pont suspendu fortifié d’où aucune route ni piste ni même chemin n’y accède et n’en repart depuis plus d’un siècle.

Comble de l’ouvrage d’art, le rio Pilcomayo enjambé, reste de nos jours asséché les trois quart du temps.

Dès notre arrivée à Sucre, nous allons consulter à “la casa de la libertad ” la Constitution de la République de bolivar sous les regards intraitables, de son instigateur, Simon Bolivar et de son premier président, Antonio José de Sucre.

Depuis la Constitution du 6 août 1825 Sucre est bien la capitale du pays.

Tout ceci ébranle quelques unes de nos certitudes.

En revanche, notre premier dîner dans la Capitale nous replonge, sans équivoque, dans notre Bretagne en nous régalant d’une galette au champignons arrosée d’un cidre argentin.

Quoique, sous cette latitude, la farine de quinoa remplace celle de sarrasin pour une touche “breto-quechua”.

Ce n’est que le lendemain que nous gouttons à la cuisine purement locale au marché central.

La découverte de Sucre nous mène de la place du 25 Mai au couvent de santa Clara en passant par le parc Bolivar et le belvédère de Ricolata.

Hors sentier battu, deux lieux retiennent plus particulièrement notre attention :

l’immense cimetière avec ses empilements de sépultures à vitrine, résumé d’une vie ( nous noterons que des mignonnettes d’alcool ornent nombre d’entre elles !).