Les clichés et les préjugés ont la vie dure.
Lisbonne, ce n’est pas que le Fado et la Bacalhau du centre historique, c’est aussi une capitale « actuelle » avec ses voies d’accès tentaculaires, ses banlieues qui s’étirent à l’infini, ses building champignons, son métro immaculé de marbre, ses temples de la consommation.
Ses quartiers populaires, ethniques, chics, branchés ou culturels, brassage de la société portugaise qui se retrouve volontiers dans les « pastelarias » tout au long de la journée et les « cantinas » ou « mercados » pour le déjeuner ou le dîner.
En maître mot la convivialité et la simplicité, comme au mercado de Campo de Hourique.
Au centre de grandes tables et des bancs, en périphérie une multitude de stands proposant toutes sortes de plats ou d’encarts pour les petites ou grandes faims, une fois le difficile choix réalisé tant tout est appétissant, on s’installe au milieu des autres affamés.
Et puis, là bas, aux pieds du pont Vasco de Gama,
pousse depuis la fin du précédent millénaire, la ville nouvelle d’Oriente, bâtie sur les vestiges de l’exposition universelle de 1998.
Cet improbable téléphérique longeant la rive du Tage,
nous offre la possibilité d’un travelling hollywoodien sur plus d’un kilomètre.
Le monument le plus emblématique des lieux reste sans conteste, la tour (encore et toujours baptisée Vasco de Gama) qui à la nuit tombée dirige les promeneurs à la dérive,
pour les échouer sur l’esplanade de Rossio dos Olivais.
Laisser un Commentaire