Ciné In Side

Après une semaine chargée, consacrée à la mécanique et aux transitaires, découvrons un peu plus cette capitale.

Il paraît que le pont suspendu « Salazar » rebaptisé « du 25 avril » (1974, révolution des œillets, putsch militaire pacifique et démocratique marquant la fin de la Ditadura Nacional) ressemble à si méprendre au Golden Bridge.

Allons voir ça de plus près, impossible de le traverser à pieds et de dessous la perspective n’est pas fameuse.

La solution, trouver l’entrée de la LX FACTORY.

Une boboserie post industrielle très, très banchée avec des start-up, des Artistes plus que contemporains, des créateurs de tendances, des alerteurs de conscience, des hamburgers bio revisités, etc…

Puis repérer l’enseigne « Rio Maravilha », grimper au quatrième étage, traverser le bar de « ouf », monter à la terrasse et là bingo !

En prime, deux « Corcovado », d’hier et d’aujourd’hui, se faisant face sur chacune des rives.

A peine, un Tage les sépare !

Et puis, il y a aussi cet endroit ubuesque, officiellement une librairie.

A l’étage, on y trouve une énorme rotative quasi en suspend.

Par une coursive métallique, on accède à l’intérieur du monstre qui nous dévoile un monde de poésie et d’utopie fait d’incroyables machines toutes plus délirantes les unes que les autres.

A la baguette, un philosophe de l’inutile, un rêveur en ébullition, un mécanicien d’émotions, qui pourrait sortir tout droit d’un Tati ou Jeunet.

Pour un instant,  il nous entraine pudiquement dans son  savoir être rempli d’espoir.

Au final, le personnage saura élégamment demander la pièce pour cette ironique leçon de bon sens.

En cette fin de soirée, revenons à d’autres fondamentaux à la saveur on ne peut plus locale.  Pour cinq  jours,  le musée du Fado fait son show dans la rue, pour fêter ses 20 ans ; petit extrait.